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Mois de mai, mois de la masturbation?

Oui, le mois de mai serait le mois de la masturbation depuis 1995, je vous laisse l’information (http://www.lalibre.be/lifestyle/love-sex/mois-de-mai-mois-de-la-masturbation-555c99733570fde9b353ae91)

La masturbation est un sujet tabou depuis que la religion catholique a fait de la sexualité un fruit défendu, la femme étant déterminante dans la chute de l’humanité, bref.

Publiquement blâmée durant plusieurs siècles, la masturbation est devenue un acte accompagné d’un profond sentiment de culpabilité et de honte. Acte irrépréhensible mais condamnable.

L’objectif de ce mois de la masturbation est bien de lever ce tabou et de rendre aux personnes un peu de liberté sur leur corps.

Je ne m’attarderai pas sur la masturbation en elle-même, mais sur cette stratégie de libération complètement biaisée. Elle illustre bien des situations que vous rencontrez très souvent.

Se masturber n’est pas un problème, c’est le mot masturbation même qui est problématique. En effet il est imprégné d’un jugement de valeur religieux. Masturber, veut littéralement dire « porter la main à sa souillure » !

Le terme en lui-même est profondément négatif, complètement en lien avec la religion et le péché. En fait, au final, vouloir lever le tabou sur la masturbation c’est vouloir rendre les gens libres de toucher une souillure. En gros « déconnons, mais gaiement ».

Nous voulons mener des combats mais sur les mauvaises bases. Comment construire quelque chose de sain sur une base malsaine. Nous devons d’abord rétablir les choses dans leur vérité, et dans ce cas, restaurer l’intégrité de nos corps.

Ce qu’il y a entre nos jambes n’est pas une souillure, loin de là. Dans beaucoup de croyances, c’est carrément un lieu sacré, une porte, un accès vers d’autres dimensions, un outil spirituel puissant pour qui sait s’en servir, une arme de création massive!

Nous sommes bien loin de toute idée de souillure, de péché, de tabou, honte ou culpabilité. Et c'est là que l’histoire devrait commencer. Nous n’avons pas à nous sentir libre de pécher, nous avons à nous sentir de nous épanouir en développant notre potentiel !

Je ne vous souhaiterai donc pas un bon mois de la masturbation, mais je ne vous souhaiterai pas non plus un bon mois d’autre chose. Car la sexualité est belle quand elle est consciente. Pas quand elle est juste impulsive, comme une envie de se gratter le dos. Je vous souhaite donc de partir à la découverte de ce trésor et de vous en enrichir au maximum.

Et soit dit en passant, quand on vous apporte un peu de liberté, prenez le temps d’analyser et de voir si ce qu’on vous apporte vous libère vraiment..


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